mercredi 25 mai 2016

Mauvaise base - Harlan Coben

Sortant d'une série de voyage au Japon et en Estonie avec beaucoup de profondeur et de mystère ; je choisis de me reposer les méninges avec un bon vieux policier. qui mieux que maître Coben pour cela, commençons :  Mauvaise base


Nouvelle aventure de notre agent sportif préféré : Myron Bolitar cette fois dans le monde du base-ball.

"La nouvelle heurte Myron comme une batte de baseball : Clu Haid, joueur de baseball, client de MB Sports, l'agence de Myron, est mort. Avec trois balles dans le corps, le suicide est peu probable... Et c'est Esperanza, l'associée de Myron, qui est accusée du meurtre. Preuves à l'appui."


Dans les aventures de Myron Bolitar, Harlan Coben change de style, il devient ironique, drôle, croustillant; bien sûr, le style d'écriture est toujours aussi efficace, passionnant et captif, mais l'ambiance change entre les livres mettant en scène Bolitar et les autres livres.


On retrouve les personnages fétiches : Win, Esperenza, Big Sandy, mais aussi les très belles filles qui entourent tout ce beau monde. Ces personnages, l'auteur les entretient et les met en scène de façon divine qu'on croirait qu'on peut les reconnaître si on les croisera dans la rue.

Quand on lit le livre, on n'a pas assez à réfléchir, à l'inverse des thrillers à l'ancienne, l'auteur ne nous permet pas d'avoir toutes les cartes en main. il entretient le mystère et on se laisse guider par les aventures et les mésaventures des personnages ; et Lorsque Myron abats ses cartes, nous sommes évidemment surpris.

Il se permet même de faire le parallèle entre les "bases" du base-ball et la vie : "La ligne entre le bien et le mal n'est pas si différente de celle qui délimite un terrain. Elle a tendance à s'effacer avec le temps. Il faut constamment la retracer. Les joueurs ne cessant de la piétiner, la ligne devient incertaine, floue, au point qu'on ne sait plus s'il y a faute ou pas; impossible de distinguer le bien du mal."

Comme toujours lire un livre de Coben est un vrai plaisir, mais le grand frisson c'est sans doute dans ses livres qui ne mettent pas en scène les aventures de l'ami Bolitar.

"Ska"


PS : je ne peux passer à coté de cette citation ironique : "Il avait appelé Papa et Maman pour leur dire de ne pas s'inquiéter (autant leur demander de se laisser pousser des branchies et de respirer sous l'eau)"


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