dimanche 1 mai 2016

L'Enfant de Noé - Éric-Emmanuel Schmitt

En fin de cycle de lecture et ne pouvant commencer un autre à cause d'une journée assez chargée, je prend un petit livre sur l'étagère, pas très épais, seulement 120 pages, acquit gratuitement suite à l'achat de deux romans mais qui allai me permettre de découvrir un nouvel auteur : L'Enfant de Noé

Résumé : 
Un enfant de sept ans est arraché à ses parents pour pouvoir survivre.

1942. Les rafles commencent. André, parce qu’il est juif, se trouve confié à des inconnus qui l’obligent à travestir la vérité. Virtuose du mensonge comme tous les enfants cachés, il apprend à taire son nom, son histoire, ses sentiments.

Dissimulé dans un pensionnat catholique, il va grandir auprès d’un prêtre, le père Pons, un homme simple qui est cependant habité par la folie des justes. Sous son église, dans la crypte, le père Pons a aménagé une synagogue secrète. La nuit, il y étudie la Torah, la Kabbale, les textes des rabbins et il y collectionne les objets de culte. Dans un univers en apparence chrétien, il s’attache à faire survivre la culture juive pour la transmettre à ces enfants sauvés afin qu’ils ne perdent pas leur identité.

Tel Noé pendant le déluge, il a décidé de sauver l’humanité. Malgré elle. Contre elle.


En 1942 en Belgique, Joseph Bernstein, 7 ans, est le fils unique d'une famille juive menacée de déportation, il est confié à une famille de nobles pour le protéger qui elle même le confie à un prêtre "le Père Pons" pour lui donner une nouvelle identité, le cacher et l’éduquer.

Loin des clichés habituels sur la déportation des juifs, ce récit est un magnifique hymne à la tolérance entre les religions, où le thème des religions est abordé avec délicatesse, logique, profondeur et respect. les valeurs de l'humanité et entre-aide sont levés aux plus hautes sphères de la conscience humaine.

Schmitt joue entre les sentiments d'un enfant de dix ans et ses paroles d'adulte dans un livre calme, drôle, parfois émouvant, où les personnages sont tellement attachants.

A la fin une belle citation : "Ne me demandez pas à quoi ressemblait ma mère : peut-on décrire le soleil ? De maman venaient de la chaleur, de la force, de la joie. Je me souviens de ses effets plus que de ses traits. Auprès d’elle je riais, et jamais rien de grave ne pouvait m’arriver."

"Ska"

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