Puzzle - Franck Thilliez

J’étais sur l’île de Kerkennah, un jour ensoleillé, une légère brise de vent fraîche , un fauteuil, et la mer juste devant, rien à l’horizon que le bleu foncé en bas et le bleu clair en haut et qui se rejoignent à la fin du tableau, j’enfonce mes pieds dans la terre et j’ouvre le livre : Puzzle. Il était 9h30.

Les éditeurs nous offrent le résumé suivant :

« Accepteriez-vous de mourir... juste pour un jeu ?
Illan et Chloé, deux jeunes gens spécialistes des chasses au trésor ont longtemps rêvé de participer à la partie ultime. Celle d'un jeu mystérieux dont on ne connaît pas l'entrée, mais dont on connaît le nom: Paranoïa.
Lorsque les deux amis sont enfin sélectionnés, on leur remet la règle numéro 1 :
"Quoi qu'il arrive, rien de ce que vous allez vivre n'est la réalité. Il s'agit d'un jeu."
Après plusieurs heures de route, ils arrivent devant un gigantesque bâtiment isolé en pleine montagne portant le nom de "Complexe psychiatrique de Swanessong" où ils sont informés de la règle numéro 2 :
"L'un d'entre vous va mourir."
Quand les joueurs trouvent le premier cadavre, quand Illan découvre des informations liées à la disparition mystérieuse de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est plus en plus difficile à établir... »

En parcourant ce livre, on rentre dans les profondeurs du cerveau humain à travers un casse-tête machiavélique, un jeu de patience,  une intrigue originale. Aucun temps mort tout au long de ces 430 pages, pas une minute de répit, les innombrables pièces s'emboîtant les unes dans les autres à un rythme effréné. L’auteur s'est effacé derrière son histoire pour remplir à merveille son rôle de conteur, sans que rien ne vienne perturber le défilement de l'histoire. C’est un récit immersif, où on ne peut s’extraire des pages et où on s’identifie sans cesse au personnage principal tout en ressentant ses peurs et ses angoisses.

Ligne après ligne, paragraphe après paragraphe, page après page, chapitre après chapitre, l’histoire déroule sans repris, sans fausse note, avec un style somptueux jusqu'au dénouement, une fin magique.

Je ferme le livre, la mer était toujours là, le soleil s’est couché, les couleurs ont changé, la brise était froide, il était 18h20. Je tremblais de plaisir, je ferme les yeux, je revois les scènes de livre. Doucement, très doucement, je porte mes affaires, je rentre dans la maison, je ferme la porte, je m’allonge sur un sofa, j’ouvre mon livre, page 1, et je recommence la lecture de cette œuvre dés le début.

"Ska"

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