vendredi 24 juin 2016

Le clandestin - John Grisham

En ce moment, je souffre d'un manque de concentration (mois de Ramadan et jeun oblige), j'ai choisi John Grisham pour son style facile, sa narration fluide qui ne demande pas trop de concentration : Le clandestin


Résumé :
"Lobbyiste sans foi ni loi, Joel Backman a été condamné à vingt ans de prison pour avoir vendu à une puissance étrangère un logiciel capable de contrôler un ensemble de satellites espions.
Six ans plus tard, à sa grande surprise, il est gracié par le président des États-Unis sortant et exfiltré dans une jolie ville d'Italie. Sous une nouvelle identité, le Clandestin découvre l'art subtil d'être heureux.
Il est libre, certes, mais transformé en appât. Car, si la CIA a obtenu sa grâce, ce n'est pas pour l'épargner. La question n'est plus de savoir s'il va être tué, mais qui va le tuer. La chasse à l'homme a commencé…"


Pour ce livre, l'auteur délaisse son cadre juridique qui lui est si cher et nous offre un roman d'espionnage, bien que le héros, ou plutôt l'anti-héros est un avocat de formation. Il nous fait découvrir avec une simplicité déconcertante les coulisses du pouvoir politique (les grâces présidentielles, les relations entre la maison blanche et la CIA ainsi que la lutte interne entre CIA et FBI) mais aussi et surtout les luttes internationales sur le contrôle du monde entre les différentes puissances mondiales à travers leurs services secrets respectifs avec leurs méthodes plus ou moins recommandables. 


L'intrigue commence tambour battant, avec une confrontation directe entre un président sortant et un directeur de CIA hyper-puissant pour libérer un lobbyiste de prison et programmer son meurtre en dehors du pays, à Bologne, en Italie. 


La suite est moins rapide, moins spectaculaire, mais on découvre les ruelles autour des arcades millénaires de la ville de Bologne, la beauté de la langue italienne, les habitudes des italiens (qui accordent une importance maximale à leurs apparences et qui ne boivent pas de cappuccino après 9h30) mais aussi le système d’immersion d'un clandestin pour sauver sa peau. 


Les événements s'accélèrent et la tension monte dans les 100 dernières pages avec la lutte entre les différents services secrets (CIA, Mossad, les chinois, les saoudiens) et la traque qui s'intensifie et qui prend une tournure dangereuse. Cependant, la fin me laisse un goût d'inachevé et beaucoup de portes restent ouvertes. 

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