mardi 28 juin 2016

Véronika décide de mourir - Paulo Coelho

pouvez vous imaginer que je n'ai pas lu un seul roman de Paulo Coelho, malgré que c'est un des auteurs qui vend le plus dans le monde ? Et pourtant c'est vrai, mais je vais rattraper cette anomalie avec : Véronika décide de mourir



Résumé :
Une après-midi d'hiver, à sa fenêtre, une jeune femme observe la ville. Pour la première fois, son regard est serein. Veronika vient d'avaler quatre boîtes de somnifères. Elle ne veut plus subir l'insupportable monotonie des jours et l'angoisse des nuits. À l'hôpital psychiatrique où elle se réveille, elle apprend que sa mort n'est retardée que d'une semaine. Durant ce sursis, elle fait la connaissance de Zedka, la rêveuse philosophe, de la douce Maria et de son syndrome de panique, et surtout d'Eduard, le schizophrène mélomane, qui écoute la jeune femme des nuits entières lorsqu'elle joue au piano. Peu à peu s'élève en Veronika le désir nouveau de se livrer, "à un homme, à la ville, à la vie".

Ce livre, malgré son titre triste est sombre, ne l'est pas du tout, c'est un appel à la vie, une invitation au bonheur, où il faut rire, croquer les beaux moments à plein dents, vivre pour soi et non pour les autres, chercher sa propre folie. L'auteur nous envoie un message positif, dans un roman d'une intensité émotionnelle incroyable.


Le 21 novembre 1997, Véronika jeune fille qui possède apparemment tout pour être heureuse, décide de mourir. Elle prépare soigneusement son suicide, avec des médicaments pour ne pas abîmer son corps et faire souffrir ses proches, mais rate sa tentative ou plutôt la retarde. En effet, sa tentative ratée, Véronika se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique, à son réveil elle apprend qu'elle est condamnée et ne lui reste qu'une semaine à vivre dans cet établissement.


Durant ce sursis, Véronika se fait accompagner par des personnages atypiques, considérés comme fous, elle nous accompagne au fond de cette folie dans un voyage spirituel et poétique qui nous fait réfléchir sur les priorités de notre existence et à la manière avec laquelle nous devons la conduire. Qui sont les vrais fous dans l'histoirep, ceux qui sont à l'intérieur de l'asile ou ceux qui sont à l’extérieur.



Enfin cette citation qui m'a beaucoup touché :  

"Si Dieu existe, ce que sincèrement je ne crois pas, Il doit comprendre qu'il y a une limite à la compréhension humaine. C'est Lui qui a créé cette confusion, dans laquelle tout n'est que misère, injustice, cupidité, solitude. Son intention était sans doute merveilleuse, mais les résultats sont nuls ; si Dieu existe, Il doit se montrer indulgent avec les créatures qui ont désiré partir plus tôt, et Il peut même nous présenter des excuses pour nous avoir obligés à passer par cette Terre."

Et aussi celle là : 



"Mais Dieu avait agi autrement : il avait écrit la loi et trouvé le moyen de convaincre quelqu'un de la transgresser dans le seul but d'inventer le Châtiment. Il savait qu'Adam et Eve finiraient par se lasser de tant de perfection et que, tôt ou tard, ils mettraient à l'épreuve Sa patience. Il resta là à attendre, peut-être parce que Lui aussi, le Tout-Puissant, en avait assez que les choses fonctionnent parfaitement : si Eve n'avait pas mangé la pomme, que serait-il arrivé d'intéressant au cours de ces millions d'années ?
...
«Comment sais-tu que tu es nu?» poursuivit Dieu, sachant que cette question ne pouvait avoir qu'une réponse : «Parce que j'ai mangé le fruit de l'arbre qui me permet de le comprendre.»
Par cette question, Dieu montra à ses anges qu'Il était juste, et qu'Il condamnait le couple sur le fondement de toutes les preuves existantes. Désormais, peu importait que le coupable fût la femme, et qu'ils implorent d'être pardonnés ; Dieu avait besoin d'un exemple, afin qu'aucun être, terrestre ou céleste, n'ait plus jamais l'audace d'aller à l'encontre de Ses décisions.
Dieu expulsa le couple, ses enfants payèrent à leur tour pour ce crime (comme cela arrive encore de nos jours aux enfants de criminels), et le système judiciaire fut inventé : loi, transgression de la loi (logique ou absurde, cela n'avait pas d'importance), jugement (où le plus habile triomphait de l'ingénu) et châtiment.
Comme l'humanité tout entière avait été condamnée sans pouvoir présenter une requête en révision, les êtres humains décidèrent de mettre au point des mécanismes de défense pour le cas où Dieu voudrait de nouveau manifester Son pouvoir arbitraire. 
Mais, au cours de millénaires de travaux, les hommes inventèrent de si nombreux recours qu'ils finirent par en faire trop, et la justice devint un inextricable maquis de clauses, de jurisprudences et de textes contradictoires auxquels personne ne comprenait plus rien.
Tant et si bien que, lorsque Dieu changea d'avis et envoya Son Fils pour sauver le monde, que se passa-t-il ? Il tomba entre les mains de la justice qu'Il avait inventée.


"Ska"

2 commentaires:

  1. j'ai toujours eu envie de lire ce livre de Coelho et maintenant encore plus! Merci!

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  2. Je ne suis pas fan de Paulo Coelho, mais le titre du livre m'a intrigué. J'ai fini par l'acheter et l'ADORER. Vraiment un super livre à dévorer

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