mercredi 13 avril 2016

cul-de-sac "Douglas Kennedy"

j'ai beaucoup entendu parler de l'auteur Douglas Kennedy, mais je n'ai jamais eu un de ses livres entre les mains. Donc pour le lire, j'ai choisi son tout premier livre : cul-de-sac (1994).



Avant de commencer à lire, je repasse l'année 1994 en tête, j'avais 14 ans, pas de téléphones portables, 3 chaines de TV seulement, les voyages représentent de la science fiction, la coupe du monde des USA, (Baggio, Romario) autant dire c'était dans une autre vie.
Revenons à notre livre :

La couverture laisse présager un long voyage en Australie, on ne sera pas déçu,  mais on ne verra pas le côté touristique de ce pays, mais plutôt le côté sauvage en plein cœur de son désert immense et inhumain ; à travers les mésaventures d'un journaliste sans ambitions qui un jour, après avoir tombé par hasard sur une carte de l'Australie, décide de tout plaquer et de partir dans ce désert se découvrir et tenter l’aventure. les premières pages représentent ce curieux personnage avec son caractère de cochon mais aussi donne une idée sur la ligne de l'auteur, ça ne sera pas un livre politiquement correct, le langage de rue se marie bien avec l'ambiance sombre des lieux et du personnage et ne perturbe pas la narration rapide et la description précise des événements. 
le voyage commence et j'essaye de le suivre sur une carte routière de l'Australie


mais ce n'était pas trop la peine, les événements prennent une autre tournure avec la rencontre de la jeune et robuste Angie, une nymphomane qui lui présente un des bons coté de l'Australie, mais justement quand tout va bien, que les événements se corsent et il se retrouve en plein milieu de nulle part dans un environnement hostile, marié et  loin de toute civilisation. 

ce roman noir, drôle et terrifiant est une belle découverte, l'auteur a très bien construit l'histoire et a su me tenir en halène jusqu’à la dernière page. 

Comme a dit l'auteur :" celui qui cherche trop dans les cartes finit par perdre la boussole"

Douglas Kennedy, on n'en a pas fini ensemble.

"Ska"


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