mardi 31 octobre 2017

Les Piliers de la terre - Ken Follett

Un livre de plus de 1000 pages, je n'ai jamais vécu un truc pareil, mais c'est un auteur que je cherche à connaître depuis longtemps, je vais certainement m’ennuyer mais je prends le risque : les Piliers de la terre


Résumé :
Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre.
Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle.
La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.

Abandonnant le monde de l'espionnage, Ken Follet, le maître du suspense, nous livre avec "Les Piliers de la Terre" une œuvre monumentale dont l'intrigue, aux rebonds incessants, s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d'une superbe épopée romanesque dont il aimerait qu'elle n'ait pas de fin.


Cela fait plus de quatre longs mois que j'ai lu ce livre, et je ne trouve toujours pas les mots pour en parler, c'est sans doute la chronique la plus difficile que j'ai écrite jusqu'à aujourd'hui !

Comment décrire en deux ou trois paragraphes un chef d'oeuvre de mille pages ? 
Comment parler en une misérable page une épopée vertigineuse de 70 ans d'histoire ?
Comment traiter en quelques lignes des vies faites de douleurs, de violence, de sang, de famine mais aussi de joie, de bravoure et d'amour ?
Comment trouver les mots devant un déferlement d'émotions qui te porte tout le long d'un fleuve géant ?
Comment lever le stylo et oser donner un avis devant une plume si puissante et un travail aussi monstrueux ?


Si ce livre serai une montagne, ça sera l’Everest !
Si ce livre serai un tableau, ça sera la Joconde !
Si ce livre serai un monument, ça sera la grande pyramide!
Si ce livre serai un trophée, ça sera la médaille d'or des jeux olympiques !
Si ce livre sera une divinité, ça serai Dieu en personne !!!


Du premier mot à la dernière lettre, on s'attache à l'histoire, aux personnages, aux lieux , à l'ambiance. Cette fresque monumentale qui dure sur plus de 70 ans, des vies qui se font et se défont, des destins hors du commun  d'hommes et de femmes pas comme les autres, dans un siècle sombre de l'histoire d'Angleterre, où les hommes s'affrontent avec toute la force et la puissance qu'ils ont pour le pouvoir, la gloire, l'argent et le territoire ; autour d'un projet gigantesque de la construction de la cathédrale dans le petit village miteux de "Kingsbridge" dont les enjeux vont bien au delà du simple fait de bâtir une maison pour le Seigneur.


En lisant ce livre, je me suis enfui de notre époque pour tomber dans un monde qui n'est pas le mien en Angleterre au 12ème siècle, je n'ai plus eu de vie pendant plusieurs jours, mon existence était avec les personnage dans leurs maisons de bois, dans les marchés aux rues boueuses et sales, dans le foire aux laines, j'ai changé de décors pour me trouver sur le chantier éternel de la construction de la cathédrale de Kingsbridge. Mes nuits ont été bercées par la dureté et la violence de cette époque et longtemps, très longtemps, après la lecture du livre, je n'ai pu sortir de ce monde et je ne vous cache pas que je ne voulais pas en sortir ...



Pour vous dire que ce livre m'a marqué au fer rouge, une marque qui restera gravée en moi toute la vie, et même en écrivant ces quelques mots, je ne peux m’empêcher de retourner dans ma tête et au plus profond de mon âme à Kingsbridge, pour rendre visite à mes amis que j'ai vu grandir, souffrir, aimer et gagner.


Je ne sais pas si j'ai réussi à vous transmettre les émotions que j'ai ressenties pour cette oeuvre, moi je sens que je ne rends toujours pas justice ... alors je vous propose de multiplier ces émotions par cent ou par mille, peut être que cela rendrai un peu justice à l'auteur et son chef d'oeuvre.

"Ska" 

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