jeudi 12 octobre 2017

Les anonymes - R. J. Ellory

Ines revient vers nous avec une nouvelle lecture : Les anonymes 


Résumé :
Washington. Quatre meurtres aux modes opératoires identiques. La marque d'un serial killer de tout évidence. Une enquête presque classique donc pour l'inspecteur Miller. Jusqu'au moment où il découvre qu'une des victimes vivait sous une fausse identité. Qui était-elle réellement? Et ce qui semblait être une affaire banale va conduire Miller jusqu'aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain ...





Les anonymes , anonymous,

“Walk in shadow, move in silence
Guard against extra-terrestrial violence
But yo we ain't on no government list
We straight don't exist, no names and no fingerprints
Saw somethin' strange, watch your back 
….. 
Let me tell you this in closing
I know we might seem imposing
But trust me, if we ever show in your section
Believe me, it's for your own protection

'Cause we see things that you need not see
And we be places that you need not be
So go on with your life” 

Allez, un petit effort, ce texte vous dit surement quelque chose (surtout si vous avez plus de trente ans) 

Effectivement, MIB , men in black , la chanson de will smith , oui , je me suis mise à fredonner la chanson lors de ma lecture , mais je ne peut malheureusement pas en dire plus . 

Mais je veux quand même parler un peu de RJ ELLORY , pas de confusion s’il vous plait avec James ELLROY (LA Confidential, le dahlia noir ), beaucoup de talent, je confirme, l’auteur m’a complètement sidérée dans «seul le silence», une plume acerbe, un univers très sombre peint avec beaucoup d’émotions , une intrigue surprenante et nouvelle . 


Mais dans LES ANONYMES, ce que fait Ellory, j’appellerais ça , un « détournement de lecteurs », on part sur un tueur en série, un inspecteur de la criminelle tout juste sorti d’une mauvaise passe, et on finit sur une autre histoire, d’autres héros, vraiment très original, sortant des sentiers battus, Ellory nous embarque de nouveau, dévoilant le coté le plus sombre de l’être humain, les conspirations, les prises de conscience, la vérité, le monstre qui nous avale et qu’on découvre de l’intérieur. 

Le seul hic, quand même, c’est la lenteur de ce livre, j’en suis arrivée à m’ennuyer sur quelques passages, comme si je regardais derrick à al télévision, l’émotion n’est pas aussi forte que dans « seul le silence », peut être que la nature du livre qui se veut un peu documentaire impose ce rythme. il n’en reste pas moins que « la fin justifie les moyens » et c’est une belle découverte. 

L’histoire se résume donc ainsi , on est a Washington, quatre meurtres, atroces, des victimes avec des identités fantômes , un inspecteur et son subalterne qui suivent un jeu de pistes laissé par le tueur (ou pas), dont on croit faire la connaissance (ou pas) et qui nous fait part des ses réflexions, son passé, et nous dévoile une part sombre de l’histoire américaine qui laisse à réfléchir . 


« Pourquoi est-ce-que, chaque fois que vous voulez bien faire, une belle âme vient tout foutre en l’air? 
Je vais vous le dire... parce que le bien ne rapporte pas d’argent. Il est la le problème, mes amis. Le bien ne rapporte pas d’argent. »

"Ines"


Petit extrait :
« Tu connais la blague du lapin ? »
Je fis signe que non.
« La CIA, le FBI et la police de Los Angeles se disputent pour savoir qui est le plus fort pour attraper les criminels.

Alors le président décide de les tester en lâchant un lapin dans une forêt… » […]
- Les types du FBI y vont. Deux semaines de recherches, aucune piste : ils brulent la forêt, massacrent tout ce qui bouge et ne s’excusent même pas. Ils expliquent au président que le lapin n’a eu que ce qu’il méritait.

Ensuite, la police de Los Angeles se lance. […]
- Trois heures plus tard, ils ramènent un ours. Il s’est bien fait tabasser, il sort de là les mains sur la tête en criant « D’accord, d’accord ! Je suis un lapin ! Je suis un lapin ! » 

Après, le président envoie les mecs de la CIA. 
-Ils installent des animaux indics dans toute la forêt. Ils interrogent tous les témoins végétaux et minéraux. Trois semaines plus tard, après avoir déployé onze cent agents et dépensé 4.5 millions de dollars, ils pondent un rapport de 755 pages, avec la preuve concluante et définitive que non seulement le lapin n’existait pas mais que cette espèce n’a jamais existé ».

Je riais avant même qu’elle ait terminé, non parce c’était drôle mais parce que c’était vrai.

1 commentaire:

  1. j'avais lu ce livre il y a plus de 3 ou 4 ans je me rappelle qu'il m avait vraiment marqué car je continue à le recommander. bien qu il est classé comme livre policier je pense qu'il s’approche plus de la réalité que de la fiction

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