mardi 28 novembre 2017

DIX-NEUF - Sami Mokaddem

Comme vous le savez, mon ami Walid Nemili, a décidé de réaliser lors de ce mois de Novembre un marathon de lecture tunisienne ; il nous a deja parlé de sa première étape Les Rêves Perdus de Leyla de Mohamed Harmel, ce soir, il nous parle de Dix-Neuf de Sami Mkaddem en attendant DABDA de Khaoula Hosni et Le Jasmin Noir de Wafa Ghorbel

Résumé : 
Une mystérieuse équation mathématique cachée dans une partition musicale, un livre ancien servant à invoquer des forces maléfiques, un secret enfoui au fond d'une tombe punique et une pyramide géante immergée sous les eaux des Bermudes : rien ne semble lier ces éléments et pourtant... 
Lorsque les descendants de trois peintres célèbres sont soudain tués dans trois pays différents, Viviane Silva, agent spécial, découvre que les assassins étaient sur la trace d'un message codé, dissimulé dans l'une des toiles des maîtres.

Un puzzle monstrueux se met alors en place, dévoilant une conjuration démoniaque, qui prépare, depuis le temps de l'Egypte ancienne, l'avènement du règne des Ténèbres sur terre.
Avec ce thriller, l'auteur nous embarque dans un jeu de pistes passionnant, mêlant énigmes obscures, références historiques et mythologies anciennes, dont le dénouement culmine au cœur des ruines de Carthage, la cité légendaire.


Je l'avais commencé sur la 1ere édition, je l'ai terminé hier soir sur la nouvelle édition (Qui y est beaucoup plus pratique... Et plus belle aussi). 

Tout commence en Afrique, se poursuit en Angleterre, la Tunisie et passe par la France. Dans chaque pays on retrouvait un personnage qui aura plus ou moins de l'importance dans le récit. On se retrouvait donc dès la première partie avec plus de 5 ou 6 personnages sur le dos et une histoire éparpillée, un peu compliquée aussi à suivre vu le nombre important de noms historiques à retenir : des tableaux, liés à des dates, des équations et des musiques, réalisés par des peintres, avec des poèmes et poètes, qui décrivent des monstres, des dieux et des civilisations, dans des ères différentes... Vous vous sentez perdus? Moi aussi! Pendant toute la première moitié du livre, j'étais comme celui qui jouait à un jeu, sans comprendre les règles du jeu, et qui se réjouit à la résolution d'une énigme, sans comprendre le pourquoi du comment.


En avançant dans la lecture, l'histoire se resserre sur 3 personnages et devient tout à coup claire et très intéressante. Le rythme s'accélère, le suspense gagne de l'espace et on ne peut plus lacher le livre. On découvre dans le livre une merveilleuse histoire de Carthage. Une histoire enfuie sous les ruines que la majorité des tunisiens ignorent mais que l'auteur n'a pas oublié. Un livre qui représente un vrai hommage à la civilisation carthaginoise avec une incitation à visiter les différents sites archéologiques et à connaître la vraie histoire de Hannibal et son frère Hasdrubal, qu'on ne connait que dans les noms d'hôtel.

Je regrette par contre la fin du roman qui, pour moi, a été comme bâclée, on dirait que l'auteur a tout dit, et voulait en finir. À peine 7 pages, 3 minuscules feuilles de rien du tout pour décrire l'aboutissement d'un livre si riche. 

Attention spoiler : Pour un écrivain influencé par Stephen King, le roi de la description, pas de description des lieux, des hommes de la GD (on ne sait pas s'ils sont habillés ou nus, habillés par quoi pour l'éventuelle destruction du monde, ils étaient peut-être habillés en jean et chemise Hawaï comme Magnum). Ils sont de quelles nationalités ? Tunisiens, anglais, ils sont noirs, bruns, blancs, japonais... Le grand feu dans la grotte, était elle si haute pour que la fumée ne tue personne?
Rien de rien. On dirait que l'auteur en a eu marre, il avait donné toutes les données qui lui tenait sur le cœur à propos de Carthage et Basta. 

Vivement la suite, parcequ'il y en a une apparemment en lisant les dernières lignes.

"Walid"

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